dimanche 20 septembre 2009

Capitalisme en crise : quelle alternative syndicale ?


Capitalisme en crise : quelle alternative syndicale ?

Thierry BODSON, FGTB
Thierry JACQUES, MOC
André HENRY, LCR
__
Charleroi 20 Octobre à 18h
FGTB, Salle Allende, Boulevard Devreux 36-38


La rentrée sociale s’annonce chaude.

Des efforts budgétaires importants sont annoncés ; on parle d’un déficit de 25 milliards €.
Va-t-on les faire payer par la population ?
Après avoir arrosé indûment les banques (40 milliards €) avec l’argent du contribuable, l’Etat se doit de prendre des mesures de redistribution de l’effort au profit de la population.

La crise continue cependant à frapper :

- à la SONACA, près de 450 emplois sont en jeu ;
- le sort d’Opel Antwerpen reste toujours à sceller, mais la fermeture de l’entreprise est en vue avec une perte de 2600 emplois à la clef ;
- La restructuration dans les services publics est dans le point de mire de nos ministres avec son cortège impressionnant de pertes d’emplois : voir la libéralisation du secteur postier et les fermetures des bureaux de poste (Louvain-la –Neuve ; mise en place des facteurs de quartier) ;
- La réduction des emplois dans les ministères et administrations par le non remplacement des départs en pension et les projets d’allongement du temps de travail dans le secteur de l’enseignement contribueront à cette sombre perspective : plus de 128.000 emplois seront perdus d’ici l’ an 2010.
- Les petits agriculteurs sont au bord de la faillite suite aux impositions de restructuration (quotas laitiers) imposés par l’agrobusiness et relayées par la Commission européenne
- Fin 2009, 800.000 chômeurs et chômeuses devront se serrer la ceinture en attendant des jours meilleurs

Malgré les bénéfices engrangés, les grandes entreprises et les banques ne sont pas prêtes à engager du personnel.
Et les économies prévues dans la Sécurité sociale risquent de faire mal aux petits revenus, aux plus démunis.
Le ton est déjà donné par les organisations patronales : il faut restructurer afin d’être prêt pour la relance. Marcourt, ministre wallon de l’économie ne dit pas autre chose.

Dans le camp des travailleurs, les organisations syndicales se positionnent au niveau de leur programme, mais pas encore au niveau de leur riposte :
-la FGTB sensibilise les travailleurs sur la base de leur campagne « Le capitalisme est nuisible à la santé »
-le MOC rend des positions contre les bénéfices faramineux des capitalistes.

Mais comment articuler cela dans la résistance concrète ?

Le défi lancé par le capitalisme au monde du travail peut-il se résoudre sans que le mouvement ouvrier, principalement par l’intermédiaire de ses organisations syndicales, ne remette fondamentalement en cause la nature de son fonctionnement ?

Anderlues. Conseil communal du 15 septembre 2009 ,,,

Motion de soutien du conseil communal d'Anderlues– votée à l'unanimité sauf le MR

Le Conseil communal,

Considérant que la commune d'Anderlues compte sur son territoire bon nombre d’exploitations agricoles;

Considérant que l’activité au sein de ces exploitations doit permettre d’assurer une légitime qualité de vie aux agriculteurs et à leurs familles;

Considérant que ces exploitations tirent une majeure partie de leurs revenus de la production laitière ;

Considérant la chute dangereuse du prix du lait (50 % de diminution en une année);

Considérant que cette baisse de prix par cette politique européenne libérale faussement concurrentielle met en grande difficulté financière ces exploitations et la qualité des produits pour le consommateur ;

Considérant les légitimes revendications des producteurs laitiers qui veulent obtenir un prix permettant de couvrir les coûts de production, les investissements indispensables et la main d’œuvre;

Considérant qu’en l’absence d’une réaction des autorités responsables un grave péril pèse sur la production laitière familiale;

Considérant que la disparition d’entreprises agricoles familiales s’opèrerait au bénéfice d’importations plus importantes et d’une production réalisée dans des fermes industrielles;

Considérant que la Direction Générale de l’Agriculture estime que le prix de revient du lait est compris en moyenne entre 0,4055 et 0,4505 euros par litre;

Décide de soutenir les agriculteurs producteurs laitiers dans leurs démarches pour obtenir un juste prix de leur production;

Demande que le prix moyen estimé par la D.G.A. soit pris en compte pour fixer le prix de base minimum d’un litre de lait à payer à l’agriculteur;

Transmet, au moyen de la présente motion, les revendications des agriculteurs à Madame Sabine LARUELLE, Ministre Fédérale de l’Agriculture, à Monsieur Benoît LUTGEN, Ministre régional de l’Agriculture et la commissaire européen danoise à l'Agriculture Mariann Fischer Boel .

http://gauche.skynetblogs.be/

Soutenons les producteurs de lait !






La LCR soutient le combat des petits producteurs de lait contre l’agrobusiness et la grande distribution. Elle exige des pouvoirs publics à tous les niveaux – fédéral et régional – qu’ils rompent avec la politique néolibérale de l’Union Européenne. Lire