jeudi 1 mars 2012

Olivier Besancenot à l’école anticapitaliste de printemps de la Formation Lesoil!


Faut-il encore le présenter ? Olivier Besancenot -OB pour les intimes- est membre de la direction du Nouveau Parti Anticapitaliste fondé en 2009 suite à la dissolution de la Ligue Communiste Révolutionnaire. Candidat de celle-ci lors des élections présidentielles de 2002, Olivier (0,5% des intentions de vote dans les sondages) est aussi inconnu au début de cette campagne que ne l’est aujourd’hui Philippe Poutou... Cependant, le jeune facteur s’impose rapidement par son éloquence, sa sincérité et la qualité des propositions de la LCR. Le 21 avril 2002, il rassemble sur son nom plus d’un million deux cent mille voix (4,25%).

Olivier Besancenot sera candidat une seconde fois à la présidentielle de 2007, d’où il émergera avec près d’un million et demi de voix. Son score est le plus haut parmi les candidat(e)s à gauche du Parti Socialiste : Dominique Voynet (Les Verts) échoue, ainsi que Marie-George Buffet (PCF) et José Bové - qui prétendent pourtant incarner l’unité dans la campagne pour le « non » lors du référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen. La victoire d’OB conforte la politique de la LCR qui, après cette victoire du « non », a fait du refus de toute collaboration gouvernementale avec le PS la condition d’une candidature unitaire de la gauche antilibérale.

Tout de suite après ces présidentielles de 2007, la LCR, par la voix d’Olivier, appelle à fonder un nouveau parti de la gauche radicale sur des bases anticapitalistes claires. En novembre 2008, nos camarades passent des paroles aux actes: la LCR décide en congrès de sa propre dissolution… afin de créer les conditions pour la formation d’un parti plus large, regroupant des militant-e-s anticapitalistes de sensibilités diverses. Le NPA est porté sur les fonts baptismaux quelques semaines plus tard.

Après des débuts prometteurs, la nouvelle formation est très rapidement confrontée à la concurrence du Parti de Gauche créé par Jean-Luc Mélenchon, et surtout du Front de Gauche - que l’ex-ministre de Mitterrand fonde dans la foulée avec le Parti Communiste et quelques dissidents de l’ex-LCR. Lors des élections européennes de 2009, le NPA recueille 4,88% des suffrages et rate de peu un ou deux sièges à Strasbourg. Le Front de Gauche l’emporte sur le fil.

Une période difficile commence alors pour le NPA. Le parti joue un rôle important dans le mouvement contre la réforme des retraites, notamment, mais ne parvient plus à traduire cette influence en termes électoraux. Le Front de Gauche joue à fond la carte de l’unité, Mélenchon occupe l’espace médiatique et le PCF, grâce à lui, reprend des couleurs... Les membres du NPA se divisent profondément sur la réponse à apporter.

En 2011, Olivier renonce à être porte-parole de sa formation puis annonce qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2012. Rien à voir avec un abandon de poste : cette décision est cohérente avec ses propres déclarations précédentes, d’une part, et avec la dénonciation par le NPA de la professionnalisation de la politique, d’autre part. Notre camarade reste un militant de son parti. Il est actif dans le soutien à la candidature de Philippe Poutou (son successeur à la présidentielle, ouvrier comme lui), dans les mouvements sociaux et sur la scène internationale (il se rend notamment en Palestine, en Tunisie et aux Etats-Unis).

Le week-end des 26, 27 et 28 mai, Olivier fera un saut dans nos régions. A Wépion, capitale de la fraise (c’est pourquoi ce fruit rouge et vert est le symbole de notre école de printemps). Pas pour un show médiatique ou un meeting de masse : pour une rencontre militante dans le cadre de l’école anticapitaliste de printemps de la Formation Lesoil. Une rencontre internationaliste avec des camarades d’Allemagne, d’Italie, de Grèce, des Pays-Bas, du Moyen-Orient… et de Belgique, évidemment ! Avec nous, avec vous, Olivier fera le point sur les perspectives de lutte dans le monde, en Europe et en France. Une occasion à ne pas manquer !

Le 26 mai, nous connaîtrons les résultats de la présidentielle en France. Une nouvelle étape s’ouvrira alors dans ce pays. L’unité de la gauche radicale sera plus que jamais nécessaire pour contrer les attaques néolibérales qui ne manqueront pas de déferler, quel que soit le vainqueur au second tour. Et si François Hollande l’emporte, les composantes du Front de Gauche devront clarifier leur attitude sur la question suivante: une alternative anticapitaliste digne de ce nom peut-elle s’accommoder d’une collaboration avec - ou d’un soutien à - la social-démocratie ? A la lumière des expériences grecque, espagnole, portugaise, allemande… et belge, personne ne peut douter du fait qu’il s’agit bien d’une question décisive. Le NPA a mille fois raison de continuer à la poser avec insistance.

L’école de printemps de la Formation Lesoil vous réserve encore d’autres bonnes surprises. Disons-le carrément : ce sera un grand cru - pour la conscientisation, pour l’action et pour la détente aussi. Nous y reviendrons prochainement et révélerons le programme que nous avons concocté. En attendant, ne tardez pas à vous inscrire. Nos prix sont doux mais le nombre de places est limité.

Le team Wepion de la Formation Lesoil

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