samedi 23 novembre 2013
dimanche 24 juin 2012
Le Mur, 10 ans après
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jeudi 14 juin 2012
mercredi 13 juin 2012
((( Formation marxiste: Le Familistère Godin de Guise
262/263 Cité du Familistère
02120 Guise (France)
(près de la gare, possibilité de reprendre le train pour Bruxelles à 21h08 ou 22h de Saint-Ghislain)
mercredi 2 mai 2012
Premier Mai de la FGTB de Charleroi
la vidéo
jeudi 1 mars 2012
Olivier Besancenot à l’école anticapitaliste de printemps de la Formation Lesoil!
Faut-il encore le présenter ? Olivier Besancenot -OB pour les intimes- est membre de la direction du Nouveau Parti Anticapitaliste fondé en 2009 suite à la dissolution de la Ligue Communiste Révolutionnaire. Candidat de celle-ci lors des élections présidentielles de 2002, Olivier (0,5% des intentions de vote dans les sondages) est aussi inconnu au début de cette campagne que ne l’est aujourd’hui Philippe Poutou... Cependant, le jeune facteur s’impose rapidement par son éloquence, sa sincérité et la qualité des propositions de la LCR. Le 21 avril 2002, il rassemble sur son nom plus d’un million deux cent mille voix (4,25%).
Olivier Besancenot sera candidat une seconde fois à la présidentielle de 2007, d’où il émergera avec près d’un million et demi de voix. Son score est le plus haut parmi les candidat(e)s à gauche du Parti Socialiste : Dominique Voynet (Les Verts) échoue, ainsi que Marie-George Buffet (PCF) et José Bové - qui prétendent pourtant incarner l’unité dans la campagne pour le « non » lors du référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen. La victoire d’OB conforte la politique de la LCR qui, après cette victoire du « non », a fait du refus de toute collaboration gouvernementale avec le PS la condition d’une candidature unitaire de la gauche antilibérale.
Tout de suite après ces présidentielles de 2007, la LCR, par la voix d’Olivier, appelle à fonder un nouveau parti de la gauche radicale sur des bases anticapitalistes claires. En novembre 2008, nos camarades passent des paroles aux actes: la LCR décide en congrès de sa propre dissolution… afin de créer les conditions pour la formation d’un parti plus large, regroupant des militant-e-s anticapitalistes de sensibilités diverses. Le NPA est porté sur les fonts baptismaux quelques semaines plus tard.
Après des débuts prometteurs, la nouvelle formation est très rapidement confrontée à la concurrence du Parti de Gauche créé par Jean-Luc Mélenchon, et surtout du Front de Gauche - que l’ex-ministre de Mitterrand fonde dans la foulée avec le Parti Communiste et quelques dissidents de l’ex-LCR. Lors des élections européennes de 2009, le NPA recueille 4,88% des suffrages et rate de peu un ou deux sièges à Strasbourg. Le Front de Gauche l’emporte sur le fil.
Une période difficile commence alors pour le NPA. Le parti joue un rôle important dans le mouvement contre la réforme des retraites, notamment, mais ne parvient plus à traduire cette influence en termes électoraux. Le Front de Gauche joue à fond la carte de l’unité, Mélenchon occupe l’espace médiatique et le PCF, grâce à lui, reprend des couleurs... Les membres du NPA se divisent profondément sur la réponse à apporter.
En 2011, Olivier renonce à être porte-parole de sa formation puis annonce qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2012. Rien à voir avec un abandon de poste : cette décision est cohérente avec ses propres déclarations précédentes, d’une part, et avec la dénonciation par le NPA de la professionnalisation de la politique, d’autre part. Notre camarade reste un militant de son parti. Il est actif dans le soutien à la candidature de Philippe Poutou (son successeur à la présidentielle, ouvrier comme lui), dans les mouvements sociaux et sur la scène internationale (il se rend notamment en Palestine, en Tunisie et aux Etats-Unis).
Le week-end des 26, 27 et 28 mai, Olivier fera un saut dans nos régions. A Wépion, capitale de la fraise (c’est pourquoi ce fruit rouge et vert est le symbole de notre école de printemps). Pas pour un show médiatique ou un meeting de masse : pour une rencontre militante dans le cadre de l’école anticapitaliste de printemps de la Formation Lesoil. Une rencontre internationaliste avec des camarades d’Allemagne, d’Italie, de Grèce, des Pays-Bas, du Moyen-Orient… et de Belgique, évidemment ! Avec nous, avec vous, Olivier fera le point sur les perspectives de lutte dans le monde, en Europe et en France. Une occasion à ne pas manquer !
Le 26 mai, nous connaîtrons les résultats de la présidentielle en France. Une nouvelle étape s’ouvrira alors dans ce pays. L’unité de la gauche radicale sera plus que jamais nécessaire pour contrer les attaques néolibérales qui ne manqueront pas de déferler, quel que soit le vainqueur au second tour. Et si François Hollande l’emporte, les composantes du Front de Gauche devront clarifier leur attitude sur la question suivante: une alternative anticapitaliste digne de ce nom peut-elle s’accommoder d’une collaboration avec - ou d’un soutien à - la social-démocratie ? A la lumière des expériences grecque, espagnole, portugaise, allemande… et belge, personne ne peut douter du fait qu’il s’agit bien d’une question décisive. Le NPA a mille fois raison de continuer à la poser avec insistance.
L’école de printemps de la Formation Lesoil vous réserve encore d’autres bonnes surprises. Disons-le carrément : ce sera un grand cru - pour la conscientisation, pour l’action et pour la détente aussi. Nous y reviendrons prochainement et révélerons le programme que nous avons concocté. En attendant, ne tardez pas à vous inscrire. Nos prix sont doux mais le nombre de places est limité.
Le team Wepion de la Formation Lesoil
pour télécharger le formulaire d'inscription en format PDFjeudi 16 février 2012
((( A la FGTB Charleroi...
Ce mercredi matin, une délégation de la LCR Hainaut a été reçue par le Comité Permanent Interprofessionnel de la FGTB Charleroi Sud-Hainaut.
Une très bonne rencontre autour de la « lettre aux syndicalistes » que la LCR fait circuler depuis deux semaines dans les milieux syndicaux.
Un débat sans tabous qui a permis de dégager de réelles convergences dans l’analyse de la situation socio-économique actuelle et des défis qui en découlent pour les organisations syndicales. L’exemple de la Grèce a été plusieurs fois évoqué au cours de cette réunion car c’est un véritable laboratoire qui nous éclaire sur le rouleau compresseur de l’austérité et sur les stratégies du néo-libéralisme.
Les syndicalistes carolos sont bien conscients qu’en Belgique comme dans toute l’Europe, l’offensive patronale, relayée par les gouvernements ne va pas s’arrêter là. Comment inverser la vapeur ? Comment modifier le rapport de forces ? Quelles alternatives et alliances ? Quels relais politiques pour les organisations syndicales ?
La collaboration franche, partout en Europe, des partis sociaux-démocrates aux politiques de remise en cause du pouvoir d’achat, des droits sociaux, des services publics, des libertés syndicales, nous conduit vers une dictature du capital sans entrave, un « paradis pour les riches, un enfer pour les pauvres ». Cette politique a pourtant conduit à des débâcles électorales (Espagne, Portugal, Angleterre et en Grèce où le PASOK, n’obtiendrait plus les 10%). Elle ouvre les portes à la droite extrême, nationaliste et raciste : la NVA en Flandre, le FN en France, le LAOS en Grèce.
Face au constat de l’impasse dans laquelle la « gauche de pouvoir » a conduit les travailleurs, et les multiples questions qu’elle soulève, les participants envisagent de poursuivre et d’élargir le débat dans l’organisation syndicale.
La délégation de la LCR Hainaut tient à remercier la FGTB Charleroi et ses responsables pour la qualité des débats et la fraternité de l’accueil.
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mercredi 18 janvier 2012
Céline Caudron (LCR) chez les métallos Hainaut-Namur de la FGTB
Lundi 16 janvier, la porte-parole de la LCR était invitée à participer à un débat entre partis politiques devant le comité fédéral élargi des métallurgistes FGTB des provinces de Hainaut et de Namur. Notre camarade a défendu l'analyse et les propositions de la LCR. A la demande des organisateurs, elle s'est penchée plus spécialement sur la fiscalité, le chômage, les pensions, la relance économique et l'Europe. Nous publierons prochainement un compte-rendu de ce débat, auquel partricipaient également Paul Magnette pour le PS, Christian Brotcorne pour le CdH, Georges Gilkinet pour Ecolo et Germain Mungemangango pour le PTB. Nous avons recueilli ses impressions à la sortie. Vidéo: Little Shiva
vendredi 25 novembre 2011
La Commune de Paris ou Le soulèvement des Indigné-e-s de 1871
ou Le soulèvement des Indigné-e-s de 1871
Formation marxiste
Visite de l’exposition au Musée
de la photographie de Charleroi
Soirée conviviale
à La Commune de Paris, la première révolution ouvrière de l’histoire(1871),
celle qui nous a légué L’Internationale.
formation marxiste. A l’heure où les Indigné-e-s de tous les pays se dressent contre
la dictature de la finance, il nous semble intéressant de parcourir ensemble cette
page trop peu connue de l’histoire de la lutte des classes… où les femmes ont joué
un rôle clé.
de l’exposition. Ensuite, celles et ceux qui le souhaitent seront invité-e-s à partager
un repas convivial… et à apprendre quelques belles chansons des Communard-e-s.
Un syllabus sera remis aux participant-e-s.
(deux heures de formation puis visite)
Où? Au Musée de la photographie, 11 avenue Paul Pastur,
Mont-sur-Marchienne (Charleroi)
Voiture: venant de Mons ou Namur: E42, puis R3 sortie 5 – venant de Bruxelles:
A54, puis R9 sortie 29 Villette.
Pour le repas impérativement, le 7 décembre avant 13h. Au N° 0476 820 950.
et la visite de l’exposition. 19,50 Euros pour le repas (entrée, plat, dessert, café)
à verser sur le compte 001-3170491-25 avant le 7 décembre, avec la mention
restaurant Commune.
repas à 12 Euros.
Musée de la photographie, 11 avenue Paul Pastur, Mont-sur-Marchienne
mercredi 13 juillet 2011
Six mois plus tard, la révolution tunisienne...]
Fin 2010. C’est un petit pays, à peine 10 millions d’habitants... Héritage d’un passé lointain, on y parle deux langues. Le gouvernement expédie les affaires courantes car il est provisoire. Le premier ministre a déjà beaucoup servi. Les pays voisins, la France notamment, y contrôlent un paquet d’entreprises. L'Europe libérale y a imposé sa loi.
Ce pays s’appelle la Tunisie. Le 28ème pays européen en quelque sorte. Celui dans lequel plus de 2200 entreprises européennes -dont 160 belges- afin de pouvoir exploiter en toute quiétude, profitent des services de « notre ami Ben Ali » qui y fait régner l’ordre et la discipline. L'U.E., instrument du capital, a ficelé une convention de partenariat avec la Tunisie de Ben Ali tout à l’avantage de ces entreprises : détaxation totale, liberté d’exporter leurs bénéfices, absence de droits de douanes pour les produits réexpédiés vers l’Europe et paiement des « charges sociales » patronales par l’État tunisien… Cerise sur le gâteau, moyennant une « légère rétribution » -sans doute captée par le clan mafieux des Ben Ali/Trabelsi- l’état policier est chargé de bloquer toute migration vers l’Europe.
L’acte désespéré d’un jeune précaire met le feu aux poudres. La contagion est rapide : jeunes chômeurs, travailleurs précaires, lycéens, étudiants et travailleurs organisés entrent successivement dans la lutte. La classe moyenne fragilisée et endettée suit.
Un mois après le début du mouvement, le 14 janvier 2011, la grève générale oblige le tyran à s’enfuir en catastrophe (oubliant même de vider ses armoires à Sidi Bousaïd). Nul doute qu’au dernier moment, ses employeurs ont compris qu’il était temps de le lâcher pour préserver l’essentiel. Mais c’est le peuple qui l’a obligé à dégager.
Par la suite, fort de cet exemple, c’est tout le versant sud de la méditerranée qui se met en mouvement, chassant ou ébranlant sérieusement le pouvoir en Egypte, en Libye, au Yémen, à Bahreïn, à Oman, au Koweït, en Jordanie, en Arabie Saoudite, en Algérie et au Maroc. Et l’onde de choc s’est fait ressentir au Burkina, en Chine…
Six mois plus tard, la révolution tunisienne a (momentanément) suspendu sa marche mais elle a redonné un sens à nos combats ici.
A nous de profiter de ses enseignements.
D’abord la puissance des masses en mouvement. Ensuite la rapidité avec laquelle le peuple apprend dans la lutte, et la radicalisation qui en découle. La révolution, ce n’est pas qu’un moment, c’est une dynamique porteuse. Ceux qui se sont lancés dans le mouvement pour améliorer leur sort ne veulent pas arrêter avant d’avoir achevé le processus, ni le limiter à un nettoyage sommaire.
Enfin que la violence ne vient pas du camp de la révolution mais est utilisée par le pouvoir pour se maintenir coûte que coûte.
Le 13 juillet 2011 fRED
mercredi 22 juin 2011
((( INDIGNONS-NOUS !
Depuis le 15 mai, une mobilisation sans précédent secoue l'Etat espagnol. Partout, des jeunes et moins jeunes, étudiants, travailleurs précaires, sans emploi, sans papiers, s'indignent des politiques qui leur font payer la crise en épargnant les responsables. Ils et elles manifestent en masse, occupent les places, organisent des assemblées populaires, pour construire, dans un mouvement spontané et autogéré une réelle démocratie, maintenant. La vague gagne rapidement d'autres pays, comme le Portugal, ou encore la Grèce, où le mouvement dit "des Indigné-e-s" se greffe aux mobilisations en cours depuis plusieurs mois pour rassembler plusieurs centaines de milliers de personnes dans les rues. En Belgique, l'heure n'est pas encore à la révolte. Mais, ici comme partout, les travailleurs/euses doivent s'attendre à subir l'austérité généralisée que l'UE impose dans et sur le dos des peuples d'Europe.
Avec la participation de Marc Lancharro Rodriguez, militant de Revolta Global (l'organisation soeur de la LCR en Catalogne) et de Céline Caudron, militante LCR.
Jeudi 30 juin 20H
A "La Terrasse" (1e étage)
bld Jacques Bertrand, 82
Charleroi
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dimanche 19 juin 2011
lundi 13 juin 2011
(( Des changements dans le programme de la soirée du 14 juin
Nous vous avons annoncé il y a deux jours que les médecins palestiniens Yaghi Aed et Zaqout Bassam viendraient à Charleroi, le mardi 14 juin, afin de témoigner sur la situation à Gaza.
Seulement, voilà : ils ont essayé à deux reprises de passer la frontière entre la Bande de Gaza et l'Egypte à Rafah (le seul poste frontière qui ne soit pas contrôlé par Israël), mais ils n'y sont pas parvenus.Nous avons donc été avertis jeudi qu'ils ne pourront pas venir.
Chaque jour, il y a une affluence importante de personnes qui essaient de sortir de Gaza, mais la frontière est seulement ouverte pendant un temps limité et seul un nombre restreint de personnes peuvent passer chaque jour. Des milliers de personnes se pressent à Rafah, mais moins de 500 par jour sont admises à passer en Egypte (et environ 200 refoulées).
L'ouverture annoncée de la frontière est loin d'être encore une réalité pour tous : les Egyptiens procèdent à des contrôles tâtillons, et les hommes de 18 à 45 ans sont soumis à des restrictions particulières.
Pour ce qui est d'accueillir Yaghi Aed et Zaqout Bassam, c'est donc partie remise. Néanmoins, nous allons établir le contact avec les médecins en réalisant une liaison audio-vidéo par l'Internet durant la soirée de mardi, afin d'entendre leur témoignage (en espérant qu'une coupure d'électricité comme Gaza en connaît beaucoup n'ait pas lieu à ce moment...).
Nos invités palestiniens étant bloqués à Gaza, Inge Neefs et Josy Dubié ont accepté de se joindre à nous pour cette soirée.
Inge Neefs est une des quatre jeunes femmes belges qui se trouvaient sur les bateaux de la « Flottille de la Liberté » arraisonnés par l'armée israélienne le 31 mai 2010, opération au cours de laquelle 9 personnes ont été sommairement exécutées.
Depuis quelques semaines, Inge est de retour de Gaza où elle a travaillé plusieurs mois comme bénévole pour ISM (International Solidarity Movement) et pour le Programme de santé mentale pour la communauté de Gaza.
Josy Dubié, grand reporter pour la RTBF et fonctionnaire des Nations Unies retraité et ancien sénateur, embarquera avec trois autres belges, dont Yannick Vanonckelen, membre de la Plate-Forme Charleroi-Palestine à bord du navire « Tahrir », l'un des navires de la prochaine Flottille internationale qui mettra prochainement le cap sur Gaza dans l'espoir de briser le blocus.
Josy Dubié est allé à plusieurs reprises à Gaza en tant que journaliste et connaît bien la région.
La soirée a lieu ce mardi 14 juin à 18 h à « la Braise », rue Zénobe Gramme, 21, Charleroi (Entrée libre).
http://www.pourlapalestine.be/